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  • : Mon Finistère
  • : Les coups de cœur de Martine en Finistère.
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  • Martine
  • Journaliste, je parcours le Finistère à la rencontre de ses habitants, de ses acteurs économiques et institutionnels, de ses paysages... J'ai eu envie de faire partager mes coups de cœur.
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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 15:27

Naturalys1

Naturalys2

 

Travailleurs, travailleuses (et les autres aussi). La rentrée a été stressante ? Vous avez un besoin impérieux de vous relaxer ? Je vous ai trouvé l'endroit idéal pour passer un moment d'exception, rien que pour vous et votre petit corps tout malmené par le quotidien. Le spa  Naturalys est situé aux portes de Quimper, à Saint-Yvi, dans la campagne du Bois de Pleuven. Aménagé dans d'anciens corps de ferme, le lieu est magnifique et décoré avec beaucoup de goût. La construction a été réalisée selon des principes écologiques en chanvre, chaux et bois non traité. On y trouve des cabines de soin, une salle de relaxation, un hammam, un sauna, une balnéo... Le tout donne sur une belle terrasse en bois et un jardin arboré. Et donne sacrément envie de s'y faire dorloter ! Alors il faut quand même compter au minimum 60 euros pour une heure de soin, mais ça peut faire une belle idée de cadeau à suggérer par messages subliminaux à votre entourage...

 

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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 08:59

  capcoz3.jpg

 

Je reviens après une petite escapade de quelques jours loin de mon ordinateur. Pardon pour les commentaires laissés en souffrance sans réponse !

Vous vous souvenez peut-être du concours de blogs organisé avant l'été par le réseau Sensation Bretagne (qui regroupe des stations balnéaires du littoral breton). Plusieurs d'entre vous, chers lecteurs, m'avaient aidée à en remporter le troisième prix. J'avais gagné un week-end dans la région fouesnantaise. Le lot m'est arrivé par petits bouts et cela n'a finalement pas été facile de mettre en place cette excursion. Cependant, je suis tout de même allée le week-end dernier avec mes hommes passer un nuit à l'hôtel Mona Lisa, à l'entrée de la plage de Cap Coz à Fouesnant. Et cette parenthèse a été très rafraîchissante.

L'hôtel Mona Lisa est idéalement situé sur la plage. Nous y avons dîné en contemplant la mer et admirant les acrobaties des skieurs nautiques qui profitaient de la tranquillité de la soirée. Le menu à 20 euros servi au restaurant était de très bonne tenue (pour moi : millefeuille de légumes de saison, filet de lieu jaune et gratin de fruits).

 

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On nous avait réservé une chambre avec vue sur mer. Une première pour moi. Et un vrai bonheur (d'autant que le temps était merveilleux) : se coucher et se réveiller face à l'océan donne une très agréable sensation de douceur de vivre. La chaleur des couleurs du coucher du soleil, les paillettes dorées semées sur l'eau par la lune, le clapotis des vagues dans la nuit, puis au petit matin les teintes pastels qui accompagnent le réveil... Un tableau vivant d'une grande beauté !

capcoz2

Nous sommes sortis tôt le dimanche matin pour profiter de la jolie lumière et du calme sur la plage. A l'ombre des pins qui bordent l'étendue de sable de Cap Coz, ou sous le soleil tout près des vagues, nous avons marché en savourant chaque bouffée d'air marin et en collectant des coquillages. La récolte a été bonne : nous n'avions pas assez de nos six mains pour ramener nos trésors !

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Nous ramenons aussi plein de jolis souvenirs de fin d'été...

 

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 07:42

Jeu-cartes.jpg

 

Au tout début de l'été est sorti un mini guide touristique du Finistère sous une forme originale : celle d'un jeu de cartes (à la fois jeu de 7 familles et jeu de 52 cartes). " Découvrons le Finistère " se divise en tout en 72 cartes qui sont autant de fenêtres ouvertes sur le département. Il contient des cartes des pays (Trégor, Cornouaille et Léon), quelques données géographiques et démographiques et donc 7 familles rubriques :

- " Cailloux blancs " nous fait visiter les villes principales,

- " Autour du menez-Hom " explore le centre du département de la presqu'île de crozon aux Monts d'Arrée,

- " Argoat " détaille la singularité des pays finistériens,

- " Armor " vogue du côté des îles et du littoral,

- " Reflets " s'attarde sur quelques éléments forts de la culture, comme la langue bretonne, la musique et la danse, les costumes...

- " Gourmandises " fait saliver sur les fruits de mer, le pâté pur porc, les légumes, le cidre de Cornouaille, la fraise de Plougastel, les biscuits...

- " Web et livres " donne des références pour aller plus loin dans la découverte.

 

La balade dans le Finistère n'est pas exhaustive mais sympathique. Le travail d'illustration, autour du personnage d'Amaurie, est très joli.

 

Découvrons le Finistère, Mathilde Pflieger, Eric Bucquet dal Molin et Angélique Dailcroix, éditions Violetta, 7 euros.

 

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 07:43

Cercle-Riec.jpg

 

C'était le dimanche 15 août. Devant notre maison et notre troquet à Bannalec, le cercle celtique de Riec-sur-Bélon a exécuté quelques danses rien que pour nous, nos clients et les habitants de notre rue. Tout le week-end avait lieu le festival des Genêts d'or, le plus gros événement de l'année. Un moment très sympathique à l'image de ceux qu'offrent tout l'été les groupes de danse et de musique traditionnelles dans toutes les communes du Finistère...

 

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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 07:46

Pont-Croix.JPG

 

Je suis allée récemment à Pont Croix, à la rencontre d'un ferronnier d'art qui y a repris les Forges du Cap. Le temps n'était pas propice à mettre en valeur la petite ville, mais j'ai tout de même apprécié mon bref passage. La petite cité de caractère, située entre Douarnenez et Audierne, a beaucoup de charme. Son centre ancien tout en pierres et en ruelles pavées nous replonge quelques années en arrière. J'ai beaucoup aimé les noms de rues qui ont gardé leur vieux vocable : la rue aux oeufs, la rue des boucheries, la petite et la grande rue chères, etc. En contre-bas du centre, la rivière Le Goyen offre aussi une agréable promenade. Dans toute la ville, de très belles maisons bourgeoises laissent deviner un riche passé commercial. A voir : l'église collégiale Notre Dame de Roscudon, son magnifique porche et ses très beaux vitraux.

Sur la photo ci-dessus : le marquisat, ancienne demeure des seigneurs de Rosmadec qui abrite un musée du patrimoine où l'on peut voir des pièces reconstituées des intérieurs du début du XXe siècle (dont un très mignon bistrot épicerie).

 

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 09:00

Sant-Jakez.JPG

 

A la Tavarn Sant Jakez à Bannalec, la note est donnée dès l'entrée, la porte arbore le panonceau : « Interdits aux cons » !  Dans ce troquet du hameau de Saint-Jacques, on ne fait pas dans le consensuel et le politiquement correct. La « décoration » intérieure est au diapason : le bar est tapissé d’affiches revendicatives, de slogans et de coupures de presse, du sol au plafond. Les messages sont clairs, pour la défense de la Bretagne et de l’écologie. Des figures se détachent : le photographe bannalécois Michel Thersiquel, le corse Yvon Colonna, le commandant Massoud, le barde Glenmor, le militant Jean Groix…

Malgré ce marquage politique fort et l’isolement dans un village de campagne, la taverne ne désemplit pas. Que viennent donc chercher les clients ici ? « la spiritualité celtique », répond Guy Flégeo, le propriétaire des lieux. C’est que l’homme est aussi druide. On trouve d’ailleurs les signes de ses croyances dans le bar : sa serpe et une statuette du dieu des druides, par exemple. Mais les raisons de ce succès quotidiens sont à chercher ailleurs : dans une différence assumée construite sur les engagements de Guy Flégeo, son ancrage dans la culture et dans la langue bretonne, son très étendu réseau de connaissances.

Martine, la compagne de Guy, imprime aussi la taverne de sa personnalité. D’une autre manière. En préparant des petits plats avec les produits de son jardin. En se préoccupant de la santé et de la situation professionnelle de ses clients. En invitant des artistes à exposer leurs œuvres dans des pièces de la maison attenantes au bar…

 

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 07:36

Livre Coreff

 

Je ne suis pas amateur de bière mais j'aime les belles histoires et celle de Coreff est plutôt intéressante. Elle est racontée dans un livre paru aux éditions Coop Breizh à l'occasion des 25 ans de cette mousse bretonne. 

Au début des années 80, Christian Blanchard et Jean-François Malgorn nourrissent le désir commun de pouvoir offrir à la Bretagne une bière comme il n’en existe qu’outre-Manche, la real ale des terres galloises. Encouragés par leurs amis gallois, les deux hommes, qui étaient alors employés dans le secteur bancaire, décident de se lancer. Ils apprennent l’art du brassage artisanal auprès du maître brasseur anglais Peter Austin et créent la Brasserie des deux rivières, à Morlaix en 1985.

Si, à l’époque, le projet de création d’une bière fortement associée à l’identité régionale bretonne apparaît à beaucoup comme ringard, « l’idée séduisante d’une résistance contre l’uniformisation gustative et culturelle, à l’image des « irréductibles gaulois » fait tranquillement son chemin dans les esprits », écrit Nolwenn Le Diuzet, l’auteur de ce livre. Et, finalement, la Coreff profite dans les années 90 du renouveau de la culture bretonne.

L’aventure de la première micro brasserie créée en France va se construire au gré de rencontres, de l’enthousiasme de ses premiers clients, des nouvelles orientations prises par de nouveaux gérants… Aujourd’hui à Carhaix, l’entreprise poursuit le rêve de ces fondateurs et décline ses valeurs – « respect, authenticité, convivialité, courage et ténacité » – en blonde, en brune, en rousse et en ambrée…

Coreff, légende, texte de Nolwenn Le Diuzet, phots d’Éric Legret, éditions Coop Breizh, 144 pages, 25 euros. Préface de Gilles Servat.

 

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 09:42

squiban.jpg

J'ai eu le privilège d'assister mercredi à un concert du Didier Squiban trio en l'église de Bannalec. Je dis privilège parce que c'était... si beau ! La pureté des notes du piano dans l'acoustique et l'atmosphère de la nef tendait vers la perfection. J'ai laissé mon esprit s'envoler comme dans une brise légère avec la flûte de Pascal Vandenbulcke, j'ai voyagé avec les évocations musicales du littoral breton, des îles du Ponant proposées par Squiban. L'excursion est même allée bien plus loin vers l'Asie grâce au percussionniste Jérôme Kerihuel. Les airs, tantôt méditatif, tantôt dansant, m'ont transportée dans un autre espace temps, une pause enchantée dans un quotidien parfois trop bien rempli.

Je conseille à tous ce très bel instant de grâce. Prochaines dates en Finistère : le 7 août à Huelgoat, le 10 à Portsall, le 12 à Saint-Evarzec, le 13 à Beuzec Cap Sizun, le 24 à Bénodet... Programme complet de la tournée sur www.loz-production.com

 

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 12:26

La mouche2

C’est dans un ancien bâtiment professionnel qu’a été créé le « bistrot-bouffe » La Mouche qui louche à Quimperlé. Un espace immense, qui n’était pas destiné à une telle activité, mais qui lui offre aujourd’hui un cadre extraordinaire. Thierry Buisson a acquis l’affaire en 2007, prenant la suite du concepteur de cet établissement atypique : Éric Revelant.

La décoration, constituée d’une multitude d’objets de récupération, compose un joyeux bric-à-brac dans lequel on ne cesse de découvrir de nouveaux détails : des valises, des cageots, des boîtes en métal Kub, des jouets anciens, des vieux outils, des bouteilles de toutes origines, des photos de famille, etc. La cohabitation des pièces de brocante est souvent insolite, donnant à chaque recoin une touche improbable : un père Noël bedonnant surplombe un mannequin en lingerie, un portrait de communiante jouxte une affiche de concert, une plaque de rue du Couvent du Patronage côtoie un drapeau corse…

En quelques années, La Mouche qui louche est devenue une véritable institution à Quimperlé. Certaines associations y ont élu domicile : Je pense donc jeudi y organisait son café-philo mensuel et des bistrot mémoire y sont également régulièrement proposés aux familles et malades d’Alzheimer. Des concerts ponctuent par ailleurs régulièrement le calendrier. La Mouche qui louche est aussi un restaurant qui sert, sur ces nappes à carreaux rouges et blancs, de la cuisine traditionnelle. 

 

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 10:37

Livre Cornouaille

Le festival de Cornouaille s'est achevé le week-end dernier à Quimper. Mais, il reste un moyen de poursuivre l'aventure à travers un livre paru aux éditions Coop Breizh : Cornouaille, de fêtes en festival à Quimper, l’histoire d’une mutation d’un événement : de la fête folklorique au tremplin de la nouvelle création bretonne. Elle est racontée par Ronan Gorgiard, journaliste à Ouest-France et Jean-Philippe Mauras, directeur général et artistique du festival depuis 2002.

L’ouvrage reprend la chronologie des éditions de ce rendez-vous incontournable de l’agenda culturel quimpérois depuis le début du XXe siècle. Sa création remonte à 1922 et a pour origine l’inauguration d’un cinéma, l’Odet Palace. Son propriétaire, Louis Le Bourhis a l’idée de rassembler pour l’occasion les reines de Cornouaille. L’année suivante, la Fête des reines de Cornouaille est officialisée (contre la volonté du clergé, des communistes et des autonomistes bretons !) et l’aventure débute.

Une aventure à la longévité exceptionnelle qui aura rassemblé des milliers et des milliers de participants et de spectateurs. La Fête des reines devient les Grandes fête de Cornouaille puis le festival de Cornouaille et enfin tout simplement le Cornouaille. Sa programmation s’étoffe d’année en année avec l’invitation de groupes étrangers, la mise sur pied du triomphe des sonneurs, la création de grandes productions musicales, la révélation de jeunes talents…

Le livre se fait le témoin de cette évolution qui a épousé les débats qui ont secoué chacune des époques que le festival a traversées : les séquelles de la collaboration après guerre, les revendications d’indépendance de la Bretagne et de rattachement de la Loire-Atlantique, par exemple, et puis les inévitables querelles entre les anciens et les modernes autour des notions de culture et de folklore.

L’iconographie très fournie replonge le lecteur dans les éditions successives du noir et blanc à la couleur. Une place de choix est réservée aux hommes qui ont marqué l’histoire du festival : Louis Le Bourhis le fondateur, Fanch Bégot « le plus long président », Pierre Jakez Hélias, « la caution morale », Bernard de Parades, le précurseur, etc. Sans oublier toutes les reines que les fêtes ont sacré et dont on trouve une jolie galerie de portraits dans les pages centrales.

 

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