Journaliste, je parcours le Finistère à la rencontre de ses habitants, de ses acteurs économiques et institutionnels, de ses paysages... J'ai eu envie de faire partager mes coups de cœur.
Vous connaissez le kouign amann, ce chef d'oeuvre de la gastronomie finistérienne. Avez-vous déjà goûter le kouign des Gras,
un autre savoureux trésor de nos traditions culinaires ? Il s'agit d'un pain doux, brioché, spécialité que l'on trouve dans le le Cap Sizun et le Pays Bigouden (attention toutefois, il y aurait
aussi un kouign bigouden tout à fait différent qui ressemble à une crêpe épaisse, je dois "enquêter" sur ce point pour en avoir le coeur net !). Autrefois, à la période des Gras (février), chaque
famille préparait son kouign et l'apportait à cuire dans le four du boulanger. Chacun était orné d'un signe de reconnaissance. Cette gourmandise saisonnière a tellement de succès que l'on peut
aujourd'hui la trouver tout au long de l'année.
Bernard Gonidec, boulanger à Mahalon, est incontestablement l'un des rois du kouign des Gras. Il a déposé la marque Kouign de Kerrest
(le lieu-dit où se trouve sa boulangerie. Dans la boutique, la maîtresse des lieux vous accueille avec un chaleureux " Bonjour mignon(ne) !"). De janvier à mars, Bernard Gonidec prépare le kouign
tous les jours. Mais le reste de l'année, il n'en fait que le vendredi. J'étais chez lui hier lorsque la production du jour est sortie du four. Cela sentait incroyablement bon ! Sa recette est
constituée de pâte à pain, sucre, beurre, oeuf, lait, et raisins secs. Sous une croûte bien dorée et croquante, la mie est dense et généreuse. Je m'en suis régalée au petit-déjeuner !
Vous ne pouvez pas vous libérer un vendredi pour une escapade à l'Ouest pour venir chercher votre kouign des Gras ? Tentez donc de le cuisiner vous même. Voici un lien vers une recette publiée
sur Marmiton qui semble plébiscitée par les connaisseurs ici.
(correction du 17/09/12 : Finistère tourisme m'a très judicieusement fait remarquer que je m'étais trompée dans le lien ci-dessus, en pointant vers
une recette de kouign bigouden. Sans doute un acte manqué tant je suis impatiente de le découvrir aussi ! J'ai rectifié ce jour. Avec toutes mes excuses pour les premiers lecteurs de ce
billet...)
Le festival d'art de la rue du pays de Quimperlé, concocté par Le Fourneau, a été lancé hier soir. Par une déambulation dans les rues de Quimperlé
orchestrée par la compagnie Generik vapeur. Nous, les habitants de la communauté de communes, étions invités à y venir en bus et à participer vêtus
d'une couleur propre à notre ville. Cela afin de reconstituer en fin de soirée un arc-en-ciel géant... Pas facile dans la foule de se faire une petite place pour bien voir les comédiens, ce qui
était un peu frustrant...
Pour ne pas rester sur cette impression, je compte bien aller voir d'autres spectacles du festival des Rias qui dure jusqu'au 2 septembre. En commençant par
la grande soirée prévue à Scaër ce mercredi. avec Time for tea de la compagnie Wet Picnic, Transports exceptionnels de la compagnie Beau geste, et Meet Pete Sweet de Pete Sweet.
PS : Tout est gratuit !
Mise à jour du 29/08 à 22 h 10 :
je viens de passer une soirée formidable à Scaër. Les trois spectacles m'ont enchantée ! Vivement les prochains rendez-vous !
Dès que le soleil pointe le bout de son nez, on n'aspire qu'à profiter des extérieurs et on rêve d'apéros interminables en terrasse. Plusieurs sont sympathiques à Quimper.
Depuis le ré-aménagement de la place Terre au Duc en 2011,celle-ci est particulièrement agréable. Devenue presque complètement piétonne (attention toutefois au passage du petit train touristique
!), elle laisse une large place aux tables du bar Le Steir.
La place est entourée de très jolies façades colorées de maisons datant des XVIIe et XVIIIe siècles. Une fontaine a été créée au centre, dont les motifs s'inspirent des décors de faïence de
Quimper. La place Terre au Duc dessert les rues Saint-Mathieu et du Chapeau rouge, et mène à une autre place que l'on aime aussi sous parasol : celle des halles.
Au Moyen-âge, Quimper était soumise à deux pouvoirs : celui de l'évêque et celui du duc. La terre de l'église comprenait la ville intra-muros, quand celle du duc s'étendait à l'ouest, au-delà du
Steir. C'est de cette particularité que la place Terre au duc tient son nom.
Je viens de découvrir Cram Cram alors que ce magazine est conçu à quelques pas de chez moi, à Querrien dans le Sud Finistère. C'est en gagnant un exemplaire à la faveur d'un concours
organisé sur le blog de Bretagne buissonnière, que j'ai pu le lire, avec mon fils, qui a l'âge des lecteurs de Cram Cram, destiné aux
6-12 ans.
Ce bimestriel est réalisé par la famille Flouriot qui a déjà fait le tour du monde en voilier et voyagé en Afrique. Il en est à son quinzième numéro, depuis 2010. Cram Cram invite
les enfants au voyage et à la rencontre avec d'autres cultures lointaines (au Maroc, en Bosnie, en Papouasie..), ou proches (chez les bergers de Haute-Provence ou en Charentes avec les
enfants de la balle...).
Chaque numéro est construit autour d'un reportage, d'un conte, de trucs et astuces,d'un bricolage, d'une recette... Et surtout, il ne contient aucune publicité. Mon choupik a beaucoup aimé.
Son seul bémol : la longueur de certains textes...
5.90 euros, en vente sur le site internet www.cramcram.fr et dans le réseau des Biocoops.
Florent et moi nous sommes mariés le 5 août 2000. Nous avions choisi de le faire en costumes traditionnels. Il portait un costume de Pont-Aven, et moi de Quimperlé (la tenue et la coiffe
m'avaient été prêtées, j'avais brodé le tablier qui manquait, grâce aux précieux conseils de Pascal Jaouen).
Nous ré-endosserons le 15 août prochain les costumes traditionnels (cette fois des costumes de Bannalec, prêtés par le cercle celtique) à l'occasion de la Noce
bretonne organisée par l'ensemble des Genêts d'or. A la mairie, à 9 h 45, nous renouvellerons nos voeux devant le maire. Nous défilerons ensuite
en char à bancs jusqu'à l'église où sera donnée une messe en breton, avant de participer au grand fricot.
Les mariés auront quelques années et quelques kilos de plus que sur cette photo ! Sans doute aussi de jolies cernes, puisque nous organisons la veille dans notre bar, le Tad Coz Pub, un concert
avec le duo humoristique Job.
Lorsque j'ai lu dans un quotidien que venait d'être créée une nouvelle lichouserie finistérienne, je me suis dit qu'il fallait absolument que je la goûte pour pouvoir vous en parler (c'était une
question de bonne conscience de blogueuse qui a le sens du sacrifice...).
Le chef pâtissier Christophe Adam (originaire du Finistère mais exerçant à la capitale) a conçu ces bâtonnets feuilletés au caramel,
appelés Crapotes. J'ai couru à Concarneau les acheter dans la boutique Adam's Breizh, installée dans la ville close, au rez-de-chaussée de la galerie du
peintre Jean-Jacques Barzic. On y trouve aussi des chocolats, des gâteaux bretons, des kouign amann...
Les crapotes sont confectionnées par Fabrice Richard, boulanger à la Forêt-Fouesnant.
Verdict des copines (invitées pour une dégustation à l'heure du thé) : "MMmmm... c'est bon ça ! " La crapote rappelle le Palmito, mais en plus goûteux. Ça croque sous la dent et vous laisse un
bon goût de caramel et de beurre en bouche. Validée ! Dommage que le nom ne soit pas très joli...
(Attention, vous constaterez que mon trésor gourmand est sous bonne garde ! On ne partage pas...)
Elle est une cuisinière inventive. Il est basketteur à l'Ujap à Quimper. Ils ont décidé d'adopter une alimentation végétarienne. Et pour que le grand William ait toutes les ressources nécessaires
pour être performant sur le terrain, Caroline lui concocte de bons petits plats sains ! Le résultat de ses recherches culinaires est disponible à tous sur le blog du couple Cocotte et biscotte. Les fruits et légumes s'y déclinent en tartes, quiches, verrines, gâteaux, salades, tartines, gratins... dans des recettes accessibles,
faisant appel à des produits du quotidien (En photo : tartines compote de poivron, bouchées de ricotta et avocat, by Cocotte et biscotte). C'est coloré, gourmand et terriblement tentant !
Deux longs-métrages tournés dans le Finistère sortent cet été dans les salles de cinéma. Bowling de Marie-Castille Mention-Schaar, sera visible à
partir du 18 juillet. Ce film, inspiré de la spectaculaire lutte des Carhaisiens contre la fermeture de leur maternité en 2008, est notamment interprété par Mathilde Seignier et Catherine Frot
(plusieurs avant-premières se sont déjà révélées prometteuses).
Le 15 août, c'est Cornouaille d' Anne Le Ny qui sera sur les écrans. Vanessa Paradis y joue Odile, une jeune femme qui hérite d'une maison en
Bretagne et voit sa réalité bouleversée....
Depuis quelques années, les tournages se succèdent dans le département. Parce que nos paysages sont propices à la création, mais aussi grâce à une politique volontariste en direction du cinéma,
menée en particulier par la Région à travers la mission Accueil des tournages en Bretagne. Je pense également au travail effectué par le pôle de
création Le Groupe Ouest, installé dans le Nord Finistère.
Amis lecteurs, quand vous aurez vu ces films, n'hésitez pas à venir laisser ici vos commentaires...
Coup de coeur pour cette très mignonne petite boutique brestoise ! L'arbre aux souhaits (le nom déjà est une belle promesse) rassemble de
nombreux petits objets de l'univers de l'enfance. Un univers tout en douceur, poésie et charme : des couleurs douces, des formes rétro, des motifs romantiques.
Qu'y trouve-t-on ?
- des objets de décoration (guirlandes, luminaires, mobiles, sacs de rangement...)
- des articles de papeterie (cartes, carnets, masking tape, papiers japonais...)
- des jeux et jouets (dînettes, peluches, boîtes à musique..)
- des livres des éditions japonaises Paumes
Uniquement des articles choisis avec beaucoup de soins. Et on ne fond pas que pour les enfants, en déco, papeterie et accessoires, on trouve aussi sur les branches de cet arbre à souhaits des
petites choses très girly qui font craquer les mamans !
L'arbre aux souhaits, 47 rue de Lyon, à Brest.
Bonne nouvelle pour ceux qui n'habitent pas à Brest : il y a une boutique en ligne ici.
Je suis passée à Brest hier, samedi 23 juin, où le nouveau tram faisait ses premières rotations inaugurales. Constat : les Brestois se sont déplacés très nombreux pour essayer leur nouveau
mode de transport : il y avait foule dans les rames ! A tel point que je n'ai pas pu monter dans l'une d'elle. Cela ressemblait bien à une magnifique réconciliation avec un projet dont les
travaux ont bouleversé la ville pendant des mois. Je trouve le résultat très intéressant dans les rues de Siam et Jean-Jaurès : visuellement beau, silencieux (c'est très étonnant et reposant des
rues de centre-ville sans le bruit des voitures, même si hier les trams donnaient de la clochette pour faire entendre leur arrivée) et moderne. Je retente ma chance la semaine prochaine !